Cette rubrique regroupe la fixation des isolants. C’est à dire les fixations mécaniques permettant de plaquer l’isolant en façade. Cette exigence existe en France pour toutes les ITE installées dans le cadre de rénovation. Les plaques isolantes de liège ou panneaux de fibre de bois qui doivent être à la fois collées et chevillées. Pour l’isolation des bâtiments neuf, en France, la planéité du support n’impose qu’un collage. Mais ce n’est pas possible dans les autres pays, car ils obligeant une fixation mécanique sur toutes les ITE. Ces chevilles ont une forme bien spécifique. Schématiquement, une rosace en tête qui vient maintenir l’isolant contre la paroi. Enfin, une longue tige traverse l’isolant pour aller s‘ancrer dans le support avec un mécanisme de frappe ou de vissage.

Une rosace très résistante !

La rosace, dont la fonction est d’appuyer contre l’isolant pour bien le maintenir en place, doit avoir une surface de contact suffisamment large pour éviter le déboutonnage. C’est à dire le passage de l’isolant autour des points de retenue sous l’effet du vent. Cette collerette a donc une dimension d’au moins de 60 mm de diamètre. C’est le standard européen exigé par le CSTB majoritaire sur le marché. pour la fixation d’un l’isolant des dimensions encore plus importantes, vous avez l’option d’utiliser la collerette additionnelle de diamètre de 90 mm . En termes mécanique, la rosace doit avoir une raideur (ou rigidité) supérieure ou égale à 300 N/mm et une résistance d’au moins 1 000 N. Par ailleurs, elle est percée d’ouvertures afin d’assurer l’adhérence entre l’enduit et le panneau isolant.

Comment bien choisir les chevilles à frapper ?

Au contraire de la rosace, qui est relativement standard malgré des différences de dessin entre fabricants et dont la dimension peut varier en fonction du type d’isolant installé, la tige obéit à de nombreuses contraintes. Pour une bonne fixation isolants, elle doit être choisie en fonction du support, plein ou creux, et de l’environnement du chantier.

La tige définit directement la nature de la cheville, qui est à classer en deux catégories avec d’un côté les chevilles à frapper et de l’autre les chevilles à visser, les deux s’ancrant dans le support par un effet d’expansion. Il faut aussi indiquer ici qu’il existe des cheville spécifiques pour les supports bois avec vis bois de diamètre 6 et collerette munie d’un capuchon que l’on rabat pour camoufler et protéger la vis des attaques extérieures, et pour les bardages métalliques des chevilles de même principe mais pourvues d’une vis auto perçante.

Nos chevilles à frapper en détail…

Nos chevilles à frapper possèdent une tige dans laquelle est inséré un clou. Ce dernier peut être en plastique renforcé de fibre de verre ou en métal. La tête surmoulée limite la conductivité thermique. L’enfoncement en force crée une expansion qui vient assurer l’ancrage dans le support. Selon le type de clou, l’expansion est plus ou moins importante. Comme valeurs standards des zones d’expansion d’une longueur de 25 à 35 mm pour les clous en plastique. Et d’une longueur de 50 à 60 mm pour les clous en métal. Les dernières évolutions produits ramènent à 25 à 35 mm la longueur de la zone d’ancrage des chevilles à clou métallique. Et ceci pour des performances de tenue identiques, voire supérieures. Ces chevilles conviennent indifféremment pour les supports pleins et les supports creux. Pour ceux-ci, il est important de bien dimensionner la taille de la tige. Et ceci pour éviter que l’expansion ne se fasse en partie creuse avec une tenue faible (cheville trop longue). Les chevilles trop courtes, quant à elles auront une zone d’expansion trop réduite dans le support. Pour des supports non homogènes comme la meulière, nous vous conseillons plutôt les chevilles à longue zone d’expansion.

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